Vous soupçonnez ou vous croyez avoir été témoin de cruauté ou de négligence envers un animal ? Veuillez appeler notre ligne téléphonique confidentielle 24 heures sur 24 au 1−877−722−1522.
Merci de faire votre part pour protéger et donner une voix à ces animaux sans défense.
Aidez l’enquêteur en fournissant autant de détails que possible, y compris (1) une description de l’animal impliqué, (2) le type de cruauté dont vous avez été témoin, (3) la date de l’incident, (4) l’endroit où il s’est produit et (5) qui était impliqué.
Toutes les informations restent strictement confidentielles, y compris l’identité de la personne qui dépose la plainte.
La protection des animaux
Notre équipe d’agents de protection des animaux à temps plein enquête sur les allégations de cruauté et de négligence envers les animaux. Ils offrent une protection de première ligne aux animaux de tous les coins du Nouveau-Brunswick, et répondent à près de 3 500 plaintes de cruauté et de négligence envers les animaux et de plaintes associées aux chiens chaque année.
Nos agents de protection des animaux possèdent les mêmes pouvoirs que les policiers lorsqu’ils appliquent la législation, en particulier la Loi sur la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (LRN‑B. 2014, c. 132) et le Code criminel du Canada.
Les mesures prises après une enquête peuvent aller de la sensibilisation à l’émission d’un avis de conformité, en passant par la saisie d’un animal et le dépôt d’accusations lorsque les circonstances le justifient.
Que se passé-t-il lorsqu’un animal est pris en charge par la SPCANB?
Lorsqu’un animal est pris en charge par un agent de protection, nous songeons d’abord à soigner l’animal. Il reçoit des soins médicaux immédiats (si nécessaire) et on l’apporte à un abri associé. Les animaux peuvent être sous notre garde de 48 heures à 15 jours, selon le cas. Pendant cette période de détention, nous défrayons tous les frais liés à l’hébergement, à la nourriture et aux soins médicaux de l’animal.
Une fois la période de détention terminée, le propriétaire est tenu de payer les dépenses associées. Lorsqu’un propriétaire né paie pas les dépenses, l’animal devient la propriété de la SPCANB et il est transféré à un abri pour être adopté. Si le propriétaire paie les dépenses associées, il peut ou non récupérer son animal, selon le cas et s’il y a des frais applicables.
L’agent assurera le suivi avec un appel et une brève mise à jour, mais en raison des lois sur la protection de la vie privée au Nouveau-Brunswick, les renseignements peuvent être limités.
Après avoir réussi un examen, les agents de protection des animaux sont nommés par le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux en vertu de la Loi sur la SPCA.
Ce sont les seules personnes de la province, autres que les policiers, qui ont le pouvoir de faire appliquer les lois sur la cruauté envers les animaux. Les sauveteurs bénévoles, les groupes de secours, les travailleurs dans les abris et les agents de contrôle des animaux n’ont pas ces pouvoirs.
Oui. Chaque plainte provenant de la ligne d’alerte fait l’objet d’une enquête par un agent.
La négligence peut être le fait de né pas fournir suffisamment d’eau, de nourriture, d’abri ou de soins.
Voici quelques exemples de négligence : la famine, la déshydratation, un abri inadéquat, une infestation de parasites, le manquement de consulter un vétérinaire lorsqu’un animal a besoin de soins médicaux, le fait de laisser un collier s’enfoncer dans la peau d’un animal, la mauvaise ventilation, le manqué d’espace, des conditions insalubres et le manquement de tailler les sabots ou les ongles de l’animal, entraînant une croissance excessive. Dans certains cas, la négligence est le résultat de l’ignorance du propriétaire.
La cruauté et l’abus impliquent des dommages physiques ou des blessures infligés à un animal, comme le battre ou l’empoisonner.
Consulter le Code de pratique de la SPCANB pour le soin des chiens au Nouveau-Brunswick (2018)
Les signes de négligence ou de cruauté incluent, mais né sont pas limités à :
En février 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte concernant un chien émacié et ses chiots. L’enquête qui a suivi a donné lieu à des accusations portées devant la Cour provinciale de Miramichi contre Matthew Aaron AUGUSTINE (44 ans), de Red Bank, N.-B. pour les infractions suivantes :
La prochaine comparution d’AUGUSTINE au tribunal est prévue pour le 20 octobre 2025.
En mars 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte concernant un présumé éleveur illégal de chiots à Belledune, au N.-B. À la suite d’une enquête qui a abouti à la saisie de 42 Shih-Tzus et d’un chat, Joyce Ann ROBERTSON (67 ans) et Joan Elizabeth ROBERTSON (57 ans) ont été accusées devant la cour provinciale de Bathurst des infractions suivantes :
Le 26 mai 2025, les deux BARREAU ont plaidé non coupable de ces infractions et leurs procès ont été fixés au 17 décembre 2025.
En avril 2025, le SPCA-NB a répondu à une plainte de la Police régionale du BNPP concernant un cheval qui saignait. L’enquête qui a suivi a abouti à la saisie de six (6) chevaux. Des accusations ont été portées devant la Cour provinciale de Bathurst contre Daniel J. GODIN (âgé de 70 ans) de Petit-Rocher Nord, N.-B. pour les infractions suivantes :
Le 29 septembre 2025, GODIN a plaidé non coupable et un procès a été fixé au 14 janvier 2026.
En avril 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte du refuge Personnes pour le bien-être des animaux (anciennement la SPCA de Moncton) concernant un chien errant en très mauvais état qui avait été amené au refuge. Un agent de protection des animaux a fait évaluer le chien par un vétérinaire local et, à la suite d’une enquête, Christina Lacey PITRE (34 ans), de Moncton, N.-B., a été accusée des infractions suivantes :
Le 6 août 2025, PITRE a plaidé non coupable devant la Cour provinciale de Moncton et une date de procès a été fixée pour les 9 10 juillet 2026.
En mai 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte concernant un chien qui aurait été abandonné par son propriétaire après avoir quitté une propriété locative à Moncton, N.-B. À la suite d’une enquête qui a donné lieu à la saisie d’un chien, Tina BENNETT (49 ans) a été accusée devant la Cour provinciale de Moncton des infractions suivantes :
Le 20 août 2025, alors que BENNETT aurait déménagé en Nouvelle-Écosse, le tribunal a émis un mandat d’arrêt.
En mai 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte au sujet de deux Huskys en liberté à Clifton Royal, N.-B. et du fait que l’un des chiens avait des piquants de porc-épic sur le visage. L’agent de protection des animaux qui a répondu a amené un chien émacié chez un vétérinaire pour traitement et, après enquête, des accusations ont été portées devant la Cour provinciale de Saint John contre Esther SEPULVEVA (47 ans) de Saint John, N.-B., pour avoir omis de fournir de la nourriture, de l’eau et/ou des soins à un animal, contrairement au para. 19(1) de la Loi sur la SPCA.
La prochaine comparution de SEPULVEVA est prévue pour le 22 octobre 2025.
En juin 2025, le SPCA-NB a enquêté une plainte concernant la vente d’un chiot par une personne qui né possédait pas de licence d’établissement pour animaux de compagnie et n’avait pas non plus fourni à l’acheteur un certificat de santé vétérinaire au moment de la vente. L’enquête qui a suivi a également abouti à la saisie de trois chiots.
Anne Renee LEVESQUE (48 ans) de Campbellton, N.-B. a été accusée des infractions suivantes :
Le 22 septembre 2025, LEVESQUE a plaidé non coupable des accusations portées devant la Cour provinciale de Campbellton et une date de procès a été fixée au 17 mars 2026.
En juin 2025, la SPCA-NB a répondu à une plainte reçue de la GRC concernant un chien présumé qui était abusé. L’enquête qui a suivi a abouti à la saisie de deux (2) chiens. Philippe Junior Alyre Marcel LEBLANC (âgé de 29 ans) de Shemogue, N.-B. a été accusé devant la cour provinciale de Moncton d’avoir causé une douleur, une souffrance ou des blessures inutiles à un animal, en violation du para. 445.1(1) du Code criminel.
La prochaine comparution de LEBLANC est prévue pour le 16 octobre 2025.
Peine : amende inconnue, interdiction de posséder plus de cinq chiens pendant cinq ans.
Peine : amende de 1 200 $, interdiction de posséder des animaux pendant dix ans.
Commentaires : Au total, 38 chevaux en mauvaise condition ont été saisis sur la propriété. Certains se sont rétablis et ont été adoptés dans de nouveaux foyers, tandis que d’autres ont été humainement euthanasiés.